Avec Hidetoshi Nishijima, Miho Kanno, Tatsuya Mihashi, Chieko Matsubara, Kyoko Fukada
en fait, il y a plusieurs histoires imbriquées, des histoires d'amour
tout commence avec un spectacle de marionnettes, je ne sais pas si l'histoire est une mise en image du spectacle de maionnettes, ou si les marionnettes racontent l'histoire
tout d'abord il y a un gars qui est amoureux d'une fille très jolie, mais ses parents l'obligent à épouser la fille de son patron. Sa fiancée essaie de se suicider et se rate, et elle perd la raison. Il décide d'annuler son mariage et de la rejoindre, mais comme elle se sauve tout le temps (elle aime bien le rose et court vers les objets roses, même les voitures) il décide de l'attacher à lui par une corde rouge, et ils marchent, ils avancent, tout droit, sans piper mot,
et dans leur voyage ils rencontrent les deux autres
un grand yakusa (âgé) qui vit seul et se souvient de celle qu'il aime et qui lui a promis de revenir au parc chaque samedi et de l'attendre, il repense aussi à tous les gens qu'il a tués en tant que yakusa (y compris son frère)
il retourne au parc tous les samedis, et la rencontre, sans dire qui il est
enfin le fan adulte d'une chanteuse de pop super mignonne qui chante pour les adolescents, noyé dans la masse des fans. un jour elle a un accident de voiture et est défigurée, elle refuse de se montrer en public et ne voir aucun fan, même plus sont petit ami
alors il se crève les yeux pour aller la voir
voilà j'ai tout raconté, j'ai gâché tout le suspens
je dirai juste que c'est un peu long parfois, mais on traverse des paysages magnifiques à travers tout le Japon
à déconseiller au moins de 16 ans je crois (parce qu'il'est assez compliqué de saisir tout ce qui se passe), ce n'est PAS un film d'action
lu sur allocineLe bunraku
Dolls rend hommage au bunraku, l'un des genres traditionnels du théâtre japonais avec le no et le kabuki. Présent notamment dans la séquence d'ouverture du film, le bunraku est né au 16e siècle et met en scène des marionnettes en bois de 3 à 20 kilos animées simultanément par trois hommes dont deux couverts d'une capuche noire. Trois protagonistes restent alors visibles au public : l'un des animateurs, le narrateur (tayu) également chargé d'assurer les voix des marionnettes et un joueur de shamisen, un instrument à trois cordes qui assure les interludes musicaux. L'art du bunraku n'est pas inconnu à Takeshi Kitano, puisque sa grand-mère était conteuse de bunraku et joueuse de shamisen.
Un texte de Chikamatsu
Le texte déclamé lors du spectacle de bunraku de la séquence d'ouverture de Dolls fait partie de Meido no Hikyaku< (Le Courriers des enfers), l'un des textes les plus connus de Monzaemon Chikamatsu, auteur du 17e et 18e siècles considéré comme le Shakespeare japonais avec 110 pièces de bunraku et 30 pièces de kabuki à son actif.
PS, si tok et moi on a aimé, c'est que ce film est super (on n'est jamais d'accord d'habitude)
Créateur du sujet : crepi...